Une plaine verdoyante, au milieu une maison de briques.

Un sourire enfantin, des boucles dorées que le soleil s'est appropriés.

Des cris résonnent.

Et moi j'espère.

Plus que cette chaleur sur ma peau, plus que le goût sucré dans ma bouche,

quelques égratignures sur mes genoux et encore.....

Croiser ton regard sévère mais si rassurant, que tu me prenne dans tes bras, que tu me soigne.

Malgré l'absence tu restes mon guide.

Dans l'inconnu qui nous sépare tu es le fil vers ma vérité.

Grâce à toi jamais perdue dans les bois.

Toujours je retrouve la lumière.

Tu es mon Ariane.

Pardonne moi, j'ai perdu mon petit chapeau rouge,

mais mon panier n'est pas encore vide.

Un vide considérable comblé par une douleur immense.

Affolé par la vague incongrue qui envahi

Se réfugier dans le déni.

L'extase est un gouffre, dans lequel

tomber, c'est ne pas vouloir se relever.

D'un excès à l'autre, personne ne jauge ni ne juge.

Rien n'est faux, mais une image peut en cacher une autre, telle

la vérité qui peut se manipuler, l'âme est malléable, imperméable

à première vue, mais sa densité la fragilise.

Quelques retouches ne changent pas l'essence,

mais cachent la perfection du pardon.

Entier et pur, c'est la renaissance d'une brise qui se voulait tempête.

La plénitude est difficile à faire sienne mais,

elle emplit le cœur de sagesse et de douceur.

Souffrance et tolérance.

Un quotidien peu glorieux

sous-jacente, la colère surgit.

Avec violence elle saute au cou de toutes les âmes tourmentées.

Celles qui ne trouveront pas le repos,

faute de soutien de ce monde qui les a détruites.

Telle un volcan, la peur

en profondeur elle aspire l'espoir.

Celui qui maintient la vie, la consume.

Les larmes, signe de résistance

le sourire, signe de défaillance.

S'éveiller à l'étranger.

Se nourrir de l'inconnu.

Mordre et laisser l'ivresse de cette vie nous envahir.

Te prendre avec moi.

Sentir cette chaleur.

Cet avenir radieux aux teintes d'insouciance.

En nous se profile, il nous tend la main.

Manichéenne ta pensée vient à moi.

Tu te soucies.

Être sans paraître.

Se perdre, me prendre.

Aller plus loin.

Fanny  L.

Lying on the grass, your body's feeling empty.

You don't need to think.

Just living the moment for itself.

dare to be.

There's no question to answer here,nothing to worry about.

Something seems to be whispered to you.

Don't no why but still.

Move out from what keeps you stuck and uncomplete.

That little sound deep in you, that's life.

It began a long time ago with a loud sound.

But now, it's just the tiny rest of you.

Don't let it die.

Dare to be.

No way you could escape what your life was, okay.

Here we are, the true dawn of your own existence.

Cannot be a coward now.

Facing is the only way to go further.

The very truth is you are afraid.

Being happy is not as easy as it looks.

You have to be yourself now.

You cannot hide what is deeply locked in you.

Dare to be!

Oh god, what d'you think?

That people around you will wait for you until they die.

You're gonna passed away on day.

And you don't want to be alone by then, don't you?

They say “all you need is love”.

But nope, all you need is to live, or to leave.

This is the question.

To live or to leave.

Dare to.....?

Poème inspiré des sœurs Boleyn et de l'orgueil de leur famille

J'atteins ici le paroxysme de mon narcissisme,
je présente mes œuvres, mes textes.
Déliés des profondeurs de mon imaginaire,
j'espère qu'ils éveilleront en vous quelque sentiment.